Saint-Valentin, Des pommes et des chauves...

À une journée de la Saint-Valentin, il était peut-être temps de revenir sur ce blogue. Certains d'entre-vous ont remarqué l'absence de l'auteur. D'ailleurs, voici un billet en bonne et due forme.

 

Chers Lecteurs,

J'ai ce qu'on appelle lové avec un homme pendant six mois, soit vingt-six semaines enfermées dans la bulle de l'amour. Avec un métier qui me demande beaucoup d'énergie, je ne peux pas dire que l'amour m'a donné des ailes, mais a même plutôt brûlé certaines d'entre-elles. Forcée de constater que j'ai été à deux doigts d'un burn-out pour pouvoir me consacrer à notre histoire. Car concilier ma carrière, caser mon amoureux dans son agenda et dans mon agenda bien rempli et de trouver le temps d'écrire des articles m'étaient tous simplement impossible. J'ai dû faire un choix, choisir une activité qui me faisait le plus de bien, autre que mon activité professionnelle qui est vitale financièrement. J'ai choisi de lover, avec un mec ! Ce nouvel homme dans ma vie, a malgré lui, anesthésié une partie de mon cerveau et ainsi toute l'inspiration que j'avais à mes débuts sur ce blogue. Sans ce moteur, la motivation disparaît. Un cercle vicieux dans lequel j'étais plongé par choix. J'ai choisi le verbe, "essayer de construire une histoire "que de m'organiser pour écrire . J'ai décidé d'aimer une personne que d'alimenter mon blogue. L'amour est une série de verbes à défaut de verbaliser ce qu'on ressent.

 

Et puis cette personne, m'a quitté par le biais d'un message. Derrière un téléphone qui m'a fait comprendre que cet homme ne me connaissait pas aussi bien que je le pensais. Ce manque de respect est une claque qui a réussi à me faire ouvrir les yeux sur notre relation. Mon seul regret, c'est de ne pas avoir eu la possibilité d'avoir un vrai échange, de ne pas avoir pu donner mon opinion, ni échanger un mot. J'aurais aimé comprendre la décision de Mathieu, pour pouvoir aussi, avoir la chance de glisser quelques paroles qui lui auraient pu, peut-être l'éclairer dans son choix. M'assurer que sa décision était réfléchi et que ce n'était pas le fruit d'un malentendu. J'avais tout autant le droit de comprendre pour aussi mieux respecter sa décision et de tourner la page tout autant que lui.

 

Qui n'a pas envie de vouloir écouter, expliquer, essayer de faire entendre raison à la personne qu'on aime ? Personne n'aime l'échec et surtout pas en amour, car aimer consiste à s'investir émotionnellement, à faire une place dans la vie de l'autre, à calquer sa personnalité avec l'autre, à accepter les différences de l'autre, à se compléter avec l'autre.

 

Quand cela est plus facile de rompre pour s'ouvrir à d'autres partenaires que de tenter de se réconcilier avec la personne qu'on aime, il est mieux de laisser l'autre partir sans se torturer. La fuite est un acte pardonnable quand l'autre est capaple d'expliquer son geste. Encore faut-il que l'autre comprennes ce que le mot"respect " veut-dire.

 

La quarantaine est un cadeau de maturité, il était donc essentiel de me ressourcer en me débarrassant de la moindre trace des souvenirs que j'ai partagée avec Mathieu. Il était temps de le quitter à mon tour. Un acte symbolique, un geste libérateur. Cet homme qui n'a pas su voir mon âme d'architecte, ne pouvait pu vivre dans mon esprit. Alors maintenant, c'était à mon tour de mettre mes sentiments, ainsi que ses affaires qui polluaient mon bien-être à la poubelle. Certains actes sont tous aussi vitales pour continuer à avancer pour moi, tout comme son geste d'écrire un message pour rompre pour lui. La peur est un sentiment, le courage en est un autre...

 

D'ailleurs, on rompt sans réfléchir avec tant de facilité ... Faut-il du courage pour être transparent et honnête vis-à-vis de la personne pour qui on ressent des sentiments pour se poser ces cinq questions ensemble ?

 

-Où veux-tu aller ?

-Que veut-on faire ensemble ?

-De quoi avons-nous envie ?

-Est ce que cette relation nous convient à tout les deux ?

-Que ressent-on l'un pour l'autre ?

Car l'amour commence par une rencontre, et de cette rencontre naissent des liens pour la vie et un vrai potentiel ensemble, depuis le début, chaque moment se construit sur le précédent et personne ne peut prédire ce qui suivra.

 

Quand on additionne, cinq, trois ans et dix ans, cela fait dix-huit ans où j'ai su être accompagné de la plus belle des façons. J'ai aimé comme j'ai quitté. C'était si facile, de laisser partir les hommes qu'on a aimé pour les plus belles raisons qui nous permettent de se construire sans le suffixe "re" devant ce mot. Effectivement, par expérience, les ex reviennent toujours quand dans un corps sain l'esprit n'est pas aussi sain que l'on pense.

 

C'est la saint-valentin et c'est la journée où l'amour va être à l'honneur et pourquoi être amère. C'est la journée de l'espoir, qu'un jour chaque célibataire, homme ou femme vont trouver sa ou son partenaire. Qu'être célibataire n'est pas une maladie, ce n'est pas un état, c'est aussi une période où il bien d'être avec soi-même pour mieux s'investir avec une personne que soit... l'amour n'a pas d'âge, ni de religion, ni d'orientation sexuelle, de différence sociale, ethnique ou autres ?

Au contraire, l'amour frappe quand on ne l'attend pas.

Une preuve en image, cette photo est un bel exemple. Ce moment où j'ai réussi à capter pendant que j'étais avec Mathieu. Le temps et Pearl Jam sont une vraie thérapie qui m'ont donné l'envie de sourire et être heureuse chaque matin. J'ai trouvé ma force, mon chemin sans Mathieu, cela s'appelle tout simplement avancer sans regarder dans le passé. Apprendre à tourner la page sans être amère pour autant et lui souhaiter qu'il trouve une autre partenaire de vie, qui saura le combler. Deux proverbes, pour conclure, un proverbe indonésien et un proverbe allemand.

"Celui dont le Coeur est ressuscité par l'amour ne mourra jamais."

"Fie-toi à ces trois conseils : le vin, la nuit, l'amour."

Ma thérapie

crédit photo Métropolitan&MontrealYou

Bloguer et période de lune de miel. C'est fini!

La lune de miel entre moi et mon blogue est terminé au bout de deux mois. Maintenant place aux doutes et aux interrogations. Ce blogue était mon univers et aujourd'hui, je dois me poser les bonnes questions pour avancer dans ce milieu où la concurrence est sévère, ce qui est parfois difficile pour trouver sa place.

"Quand ton quotidien tourne autour de ta passion et qu'il t'en coûte pour te remettre à écrire"

Tout d'abord, j'ai été emballée, voir même plutôt excitée quand j'ai eu l'idée de créer ce blogue. J'avais tant à découvrir de ce milieu, et d'en comprendre tout les principes. Puis surtout de savoir si mes articles pourraient trouver son public. J'avoue qu'au début, c'est le sentiment d'excitation qui a pris toute la place au lieu de celui de la réflexion. J'ai crée ce blogue sans réfléchir aux impacts que cela pourraient avoir dans mon quotidien. J'aurais dû me poser avec du discernement et prendre le recul nécessaire. Ce que je n'ai évidemment pas fait. J'ai tout simplement foncé. C'est tout moi, cela fait partie de mon A.D.N. Je fonce et après, je réfléchis.

 "Oui, mais après ? J'ai le droit de réfléchir même si j'ai inversé les étapes. Qu'est-ce que je fais ? Maintenant, que mon blogue a attiré deux mille lecteurs en deux mois, vers quelle direction dois- je aller ?"

Il y a certaines questions qui parasitent, mon côté créatif. J'essaye de me créer un planning afin de trouver des idées pour alimenter mon blogue pour retourner dans le métro. À partir du moment où j'ai commencé à faire cela, j'ai tué mon inspiration ce qui était mon unique moteur pour écrire. Et puis en même temps, je suis partagé, puisque le verbe "organiser" est l'essence même du blogging. Vous êtes maintenant, deux mille à faire parti de mon aventure et je dois vous inclure dans ma façon de bloguer. C'est le principe même du respect entre l'auteur et ses lecteurs. Aujourd'hui, quand je vais dans le métro, il me manque la magie de mes débuts, avec ce fil conducteur qui était important pour moi, celui du hasard. Maintenant, quand je rentre dans le métro avec une idée précise, celui de trouver coûte que coûte un sujet, j'en ressors  complétement bredouille. Le fait de rechercher un profil particulier, me paralyse au lieu de m'aider ce qui devient une torture, qui ne me donne plus l'envie de recommencer.  Je suis devenu, une bipolaire du blogging, avec ces "oui, mais "et ces" nons, je dois". Tout un changement de personnalité.

"Dois-je m'habituer à vivre avec cette bipolarité pour continuer à alimenter ce blogue ?"

 Je pense que oui, avoir des doutes est un cheminement naturel, ce qui est un sentiment tout nouveau pour moi. Abandonner n'a jamais été une option, par contre se poser pour mieux revenir est la meilleure des solutions pour que je puisse fonctionner en tant que blogueuse. Avoir créé en parallèle un menu "Lifestyle & Humeur" comme alternative, est une façon personnelle de vider mon esprit de ses doutes. Si je ne vide pas mon trop-plein autour de mon travail, cela risque d'entacher ma motivation, qui reste présente, car l'envie de continuer est là malgré tout. La motivation n'est pas le seul moteur, ce n'est pas mon seul carburant.

 "Est-ce que sans motivation peut-on continuer à être déterminé ? "

Il faut les dissocier, personnellement, c'est le fait de partager de mon univers qui fait que je m'accroche à la blogosphère. 

Maintenant cette question, quel avenir à ce blogue ? 

Mon travail me manque, j'ai envie de retrouver ma place dans la carrière que j'ai mise quinze ans à bâtir, la concurrence dans mon milieu professionnel est rude. Je ne peux pas mettre ma carrière entre parenthèses parce que j'ai cru qu'écrire pourrait complètement me combler. J'ai besoin des deux, travailler et bloguer. L'un permet de payer les factures, tout en m'épanouissant dans la vie, alors que l'autre ne permet pas de vivre puisque ma plume n'est pas suffisamment performante pour que des partenaires commerciales me fassent suffisamment confiance. Marchander mon blogue sera difficile pour moi, ce n'est pas dans mes valeurs. Oui, j'ai un partenariat avec Capitola, et je me sens mal d'avoir succombé à cette idée. 

Du coup écrire, est devenu compliqué, et il est important que je retrouve le plaisir de le faire et non la contrainte de le faire si je veux que cela fonctionne. D'être aussi réaliste sur l'avenir de ce blogue, il reste une passion, comme une autre, mais il ne sera jamais une source de revenus. Ce blogue doit rester un contenu qui me permet de m'épanouir en tant que blogueuse et tant mieux s'il vous attire, j'en suis la première heureuse de vous avoir dans ma vie. Mais ce n'est pas sans conséquences que j'avance dans cette magnifique expérience. Mon ambition est modeste, je n'ai pas ce leadership pour attirer, les foules et de vous partager des conseils, des coups de Coeur ;  Je n'ai juste que la seule prétention de vous partager mon univers, celui de faire des portraits de gens unique qui se déplacent dans le métro de Montréal. Et puis j'ai peur de me perdre, dans tout cela. Je ne me reconnais plus.

"Comment ai-je pu me laisser submerger, par les mots, succès et performance ?"

Je n'ai pas besoin de briller, cela ne m'est d'aucune utilité pour avancer dans ma vie. Je souhaite revenir à l'essentiel, celui d'avoir mon lectorat. Le partage, et rien d'autre ne devrait me laisser distraire. Je dois trouver mes vraies valeurs, si je veux que ce contenu continue à avancer. Ma plume, devrait en sortir meilleure.

Quelle est la recette miracle pour ne pas perdre sa motivation ?

Prendre du recul est essentiel. Écrire doit être un plaisir et non une source de stress, comme cela l'est pour moi en ce moment. Je sens que mon niveau est insuffisant. Je révise mes règles de grammaire tout en écrivant. On dit que c'est être pro-active et je n'ai pas vu les conséquences de le faire. Bien, au lieu d'écrire un article en une heure, il me faut huit heures. Cette façon, de fonctionner me fait du tort, et assassine mon style. Plus on passe du temps à écrire et plus on s'en va vers le mauvais chemin, celui de recommencer, hachurer, barrer, effacer, perdre le fil de ces idées, et donc aussi de perdre une journée qui s'est soldé par une perte d'estime. En l'occurrence, sa perte de confiance en soi et puis se blâmer sur sa capacité à maîtriser la langue française. Bref, un coup dans votre ego, comme celui de se sentir comme une imbécile qui a de la difficulté.

Mon mécanisme d'écriture est une vraie torture, ce qui vient à me dire qu'aimer mon blogue comme je l'aime, me fais souffrir, je passe tellement de temps à vouloir m'améliorer, que j'en perds mon objectif. Je fais des focus sur des détails que j'en perds mon inspiration. Et pourtant, je ne peux pas concevoir de m'arrêter d'écrire.

"Mais suis-je obligé de passer par là ?

Dois-je me faire souffrance. Pourquoi, c'est si simple pour d'autres et pourquoi chez moi s'est compliqué ? "

Si écrire est un exercice tout simplement, je pense que je dois persister, il n'y a qu'avec de la pratique que je vais m'améliorer. Il faut que la patience me guide et non l'inverse, c'est-à-dire que la patience sera une allié et non une source à vouloir persévérer. Quand nous n'avons pas cette qualité et que tout doit aller vite parce que malheureusement, mon ancienne carrière me manque. En gros, c'est maintenant ou jamais. 

 

Est-ce que mon blogue a un avenir prometteur ou bien, il doit rester un simple contenu pour le plaisir ?

Je crois qu'il peut être les deux, il faut que j'arrive à allier les deux et non les dissocier. Comme si l'un empêche l'autre. Le problème, c'est moi, un petit rien peut me fait perdre de la confiance en moi et une réflexion peut toucher mon ego. Je dois prendre sur moi et me faire violence. Il faut que je saches ce que je veux. J'y suis, donc j'y reste. Un momentum continue d'allumer ma détermination comme de "quitter n'est pas une option" me suffit pour me remettre sur le bon chemin, celui de continuer à faire ce que je fais. Bloguer tout simplement sans chercher à étouffer ma voix intérieure qui me dit de ne pas lâcher. 

Sur ce, après avoir vidé mes doutes, l'appel du métro recommence à venir me chercher. L'exercice reste difficile, mais il reste le principe de mon blogue et c'est pour celui-ci que ce blogue existe, ce qui est ma principale source d'inspiration avec vous évidement, alors je n'ai plus qu'à vous laisser pour me revenir avec un autre portrait.

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